Que ce soit pour des raisons purement économiques ou pour des raisons de sensibilité écologique, l’économie d’énergie est une demande forte qui émane de la société mais aussi des organismes publics et privés de Grèce. En Grèce, près de 60 % des bâtiments ont été construits avant 1980 et leur isolation est inexistante ou, dans le meilleur des cas, insuffisante. Le caractère énergivore des bâtiments en Grèce est dû aux châssis de technologie ancienne, à l’absence de valorisation de l’énergie solaire, la protection antisolaire des façades sud-ouest et l’entretien insuffisant des systèmes de refroidissement et de chauffage. Même dans les bâtiments de technologie plus ‘neuve’, l’on observe que bon nombre d’entre eux présentent des défauts quant à leur rendement énergétique à cause des mauvais choix de produits isolants, voire, des mauvaises pratiques de mise en œuvre. La directive communautaire adoptée en 2002 afin de réaliser une planification centrale concernant la réduction de la consommation d’énergie des bâtiments de l’Union européenne a été intégrée à la réalité grecque en 2008. C’est ainsi que fut établi le règlement relatif au rendement énergétique des bâtiments, également connu sous les initiales « KENAK ». Le KENAK évalue la consommation d’énergie des bâtiments et les classe en fonction de leur empreinte énergétique annuelle. Depuis juillet 2010, tout nouveau permis de construire ou toute rénovation radicale des immeubles existants doit se conformer au KENAK. Qui plus est, celui-ci a été modifié pour intégrer des critères plus stricts à compter de novembre 2017, afin de renforcer l’économie d’énergie des bâtiments, en Grèce. Étant donné que les pertes énergétiques de la coque des bâtiments (maçonnerie, toit plat, pilotis) contribuent de façon déterminante à leur rendement énergétique d’ensemble, toute intervention qui vise à l’améliorer entraîne immédiatement une réduction de l’empreinte énergétique du bâtiment concerné. Ainsi, l’on comprend qu’il existe un champ d’action important en matière d’amélioration du rendement énergétique d’un pourcentage très élevé des bâtiments du pays. Cette action bénéficie, en outre, des fonds du programme ‘Économie - Autonomie’ du ministère de l’environnement, de l’énergie et du changement climatique. DUROSTICK a réalisé l’étude, conçu et homologué (EAD 040083-000404, ETA 13/0006 et ETA 13/0007) le Système intégré d’isolation thermique extérieure de bâtiments et d’habitations (External Thermal Insulation Composite System (ETICS)) sous l’enseigne ‘THERMOSEAL’. Ce système est classé sous la Classe 1 et est caractérisé comme Particulièrement Robuste. À titre de comparaison, les deux autres classes classifient les systèmes de ‘robustes’ ou ‘d’emploi léger’. Situé au sommet du classement des systèmes d’isolation thermique extérieure, THERMOSEAL est le meilleur choix pour tout type de structure, dans toutes les zones climatiques de notre pays. 35 - 40% de perte d’énergie par le toit (en pente ou plat) 12 - 14% de perte d’énergie par le plancher Habitation méditerranéenne typique à deux étages, sans isolation thermique 20 - 30% de perte d’énergie par les fenêtres 18 - 25% de perte d’énergie par les murs Économie d’énergie & réalité grecque 178
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